La gratitude : être reconnaissant pour ce qui est

Tu apprendras :

à avancer à vitesse grand V vers tes objectifs tout en étant pleinement heureux de l’instant présent.

1. Le secret pour être pleinement heureux, même dans les moments difficiles

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Les bienfaits de la gratitude

La gratitude est comme un muscle : plus on va l’entraîner, plus ça va être facile de voir la perfection de la vie telle qu’elle est. Voici quelques-uns des nombreux intérêts de la gratitude.

  • Amélioration de la santé : stimulation des défenses immunitaires, réduction de la douleur physique, active le système parasympathique qui favorise le calme et la récupération, diminue les comportements obsessionnels (nourriture, sexe, drogue, achats,...)
  • Amélioration des relations : Une étude a été menée sur 77 couples qui disent avoir une  relation plus épanouie après 6 mois à pratiquer la gratitude.
  • Amélioration des performances professionnelles : la gratitude développe ta capacité à rester focalisé sur ton objectif, facilite la prise de décision et développe ton intuition et ta créativité. Décider c’est dire non à quelque chose (et avoir l'impression de perdre). Dans la gratitude tu choisis ce qu’il est le plus juste d’arrêter ou de démarrer pour toi mais tu n’es pas dans l’illusion de gagner plus et moins perdre. Tu es plus près de ton intuition.
  • Tes finances sont augmentées : une expérience a été menée sur 2 groupes : groupe 1 : “soit on vous donne une somme d’argent maintenant, soit vous attendez pour une plus grosse somme d’argent”. Groupe 2 : même chose mais avant veuillez noter sur une feuille 3 des plus beaux moments de votre vie. Dans le second groupe la proportion de ceux qui décident d’attendre est 10% plus élevée que dans le groupe 1, c’est énorme ! Une personne suffisamment remplie de gratitude est plus à même de différer un plaisir immédiat et développe sa capacité à s’enrichir.
  • Capacité à faire des choix justes et rapides : la plupart des grands dirigeants fonctionnent à l’intuition. Ceux qui sont dans le mental sont emprisonnés dans leurs peurs. Ils prennent des mauvaises décisions qui impactent considérablement leur vie. Ceux qui sont dans la gratitude choisissent ce qui est le plus juste pour eux. Ils savent que décider, c’est perdre ou dire non à quelque chose. C’est gagner et perdre à la fois, en conscience. La gratitude te connecte au sens, à l’alignement de ta vie et accélère le processus de prise de décision.

Article

L'étude des marshmallow

L’ étude des marshmallows est une expérience menée par l’Université de Stanford auprès d’enfants de 5 à 10 ans. On donnait deux choix aux enfants : soit, tu manges le marshmallow tout de suite, soit tu attends et tu en auras un deuxième. Cette étude faite sur plusieurs années montre une corrélation entre la capacité des enfants à attendre pour le marshmallow suivant et une meilleure aptitude de ces enfants une fois adultes à évoluer professionnellement et dans leur couple. Les personnes capables de différer le plaisir immédiat seront plus à même d’obtenir ce qu’elles veulent sur le long terme.

Lecture

La poulpe attitude

Et si vous utilisiez votre intuition pour prendre les bonnes décisions ? Je vous propose d’ajouter à votre bibliothèque l’excellent livre de Christophe Haag. Il s’est rendu compte que les grands dirigeants français fonctionnent pour la plupart avec leur intuition, et qu’ils utilisent la gratitude pour s’y connecter.

“Tu ne peux pas résoudre un problème avec le même niveau de conscience qui l’a engendré”
Einstein

Exercice 1

Thanks List

Dans ton carnet de notes, liste 10 souvenirs de gratitude, 10 moments pour lesquels tu peux être reconnaissant. Pendant que tu les écris, prends le temps de les revivre, de les ressentir.

Exercice 2

Le kif du soir

Chaque soir de la semaine, prends le temps de noter le gros kiff de ta journée. Qu’est- ce qu’il s’est passé ? Comment t’es tu senti ? Pourquoi es-tu reconnaissant ?

Exercice 3

Les trois questions

Lorsque tu es dans l’ingratitude, programme-toi un réveil, pose-toi dans un endroit calme et pose-toi les 3 questions suivantes : 

  • Qu’est-ce que j’apprends ?
  • Comment ça me fait grandir ?
  • Comment ça m’aide à servir les autres/le monde ?

Si tu as du mal à faire l’exercice, ferme les yeux et imagine que tu ne peux ni marcher, ni bouger ni entendre. Tu es devenu tétraplégique, coincé dans ton corps et abandonné sur une île déserte. Tu ne peux plus faire ce que tu aimes : voir des films, écouter de la musique et profiter de la beauté de la vie. 

Comment te sens-tu  ? Qu’est-ce que ça te fait dans le corps et dans la  tête ? Fais-en l’expérience.

Maintenant, compte jusqu’à 3. À 3, tu as de nouveau accès aux sons, aux sensations, au toucher. Tu peux courir, danser, crier, bouger, entreprendre et savourer toutes les belles choses de ta vie ! Comment te sens-tu ?

Ce que l’on prend trop souvent pour acquis n’est en fait qu’un don de la nature. Tu peux être reconnaissant chaque jour pour ce que tu as, pour ton corps, pour ta santé.

2. Les six adversaires de la gratitude et leurs antidotes

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Les ennemis de la gratitude

 

1 - L’impatience 

Elle repose sur l’illusion que la vie que j’aurais après sera mieux que celle de maintenant. L’impatience repose sur l’illusion, le fantasme d’avoir une vie facile, confortable, sans efforts, sans difficultés. En conséquence, tu crois que la vie que tu as maintenant ne va pas. L'impatience te fait avancer, oui mais dans le mal- être vers une forme de contentement « le jour où j’aurais ça je serai enfin accompli » tu crées l’illusion qu’après tu n’auras plus de problèmes.

2 - La nostalgie 

À l’opposé de l’impatience, c’est l’idée que c’était mieux avant. Le point positif c’est que la personne ressent de l’amour pour son passé. Le fantasme c’est qu’elle en oublie toutes les difficultés, tout ce qui n’allait pas, elle efface une partie de ses perceptions. Elle fantasme son passé et donc n’aime pas son présent. L’exemple typique c’est la personne qui vit un deuil, elle fantasme non pas son conjoint mais quelqu’un qui n’existait pas ! C’est une histoire incomplète.

3 - La comparaison 

C’est l’illusion que ce serait mieux d’être quelqu’un d’autre, d’avoir son corps, sa vie, ses parents, son argent. Je ne sais que ce qu’on dit de cette personne, que la partie qu’elle veut bien donner à voir, donc c’est forcément déformé, elle a des intérêts. Je fantasme une personne irréelle, incomplète ! 

J’étais un champion de la comparaison, parfois je fais encore des rechutes mais ça va beaucoup mieux. C’est une super illusion d’être capable de se comparer à quelqu’un que je ne connais pas. Je me disais que j’étais trop petit pour être charismatique. Il y a des études qui montrent que toutes choses égales par ailleurs, un homme plus grand est perçu comme plus charismatique. Maintenant, est-ce qu’il existe des gens petits avec de gros leaderships. Oui plein ! Mais ce que je ne voyais pas ce sont les inconvénients à être grand ! Le but de la vie est de découvrir pourquoi j’ai ce corps, cette couleur, ce sexe, cette taille. Pourquoi je suis moi et qu’est-ce que j’ai à faire pour contribuer au monde ! J’ai le corps parfait pour faire ce que je dois faire sur cette Terre. La plus belle victoire est de se lever le matin et se dire je suis parfait tel que je suis, je suis assez, je suis accompli, j’ai tout ce qu’il faut et c’est un des buts de la vie de le découvrir. Une fois que je le découvre, je l’utilise au service d’autrui.   
                                                

4 - La culpabilité 

C’est l’illusion de croire que j’ai plus fait souffrir la personne que je ne l’ai aidée. Lorsque je me sens coupable, je crois que j’ai créé plus d’inconvénients que d’avantages dans sa vie. C’est une illusion qui est erronée car en réalité je regarde un moment et pas sur le long terme, je ne vois pas ce que j’ai permis en faisant ça, la personne s’en est peut-être servi pour avancer. Moi je ne changerai pas mon père mais j’accompagnerai mon moi de 15 ans à réaliser que j’ai le père parfait pour moi.
Le bien et le mal sont une notion de perception, je ne dis pas qu’on se fiche de l’impact de nos gestes et que je vais sortir dans la rue taper quelqu’un en me disant que ça va le faire grandir. Je dis qu’une fois qu’on a fait quelque chose, cela vaut le coup de se demander en quoi ça nous fait grandir. S’en vouloir d’une décision prise 10 ans plus tôt, c'est du poison. On ne sait pas ce qui se serait passé si ça avait été différent, t. Tu as fait de ton mieux à ce moment-là !

5 -  Le regret 

C’est l’illusion que ça aurait été mieux de faire un autre choix, mieux que les choses se passent autrement. Je présuppose que l’autre manière aurait été préférable, mais comment puis-je le savoir ? Tu décides tout seul de te raconter une histoire, c’est un film ! C’est bullshit, tu n’en sais rien. Tu confonds ton fantasme avec la réalité, tu présupposes plus de bénéfices à un autre choix que celui que tu as fait.

6. La peur d’échouer

Peut-être que cet échec déclencherait une rencontre avec ta future femme, ton futur associé… Et si faire des erreurs déclenche une opportunité, un apprentissage et une réussite ? Je ne peux pas réussir sans échecs ni devenir, sans faire d’erreurs. C’est la même chose que la peur du rejet : on ne peut pas créer d’attraction sans rejet, ça t’apprend à t’aimer. 

La peur de réussir ? se cache souvent derrière la croyance que réussir est un état fini et que je ne peux pas revenir en arrière, l’arrêter, le stopper.

3. Se connecter a la gratitude

Exercice 4

Le SMS du coeur

D'après de nombreuses études, un outil incroyable pour être heureux, c’est d’exprimer de la gratitude aux gens qu’on aime. Les études récentes en matière de bonheur ont constaté que la personne la plus heureuse n’est pas celle qui reçoit mais celle qui donne. Ça nous remplit de l’intérieur de pouvoir remercier les gens importants pour nous. 

Aujourd’hui, envoietu vas envoyer un sms de gratitude à quelqu’un d’important pour toi.  Ça peut être court, long, profond ou léger, c'est comme tu le sens. Note que ce type d’échanges améliore évidemment la qualité de la relation et permet de se sentir bien !

Voici le modèle de SMS que tu peux envoyer : 

“Salut x ! Je voulais  simplement te remercier pour avoir contribué à [rappeler un souvenir/un moment où la personne t’a aidé]. Merci encore pour ça. Je te souhaite une excellente journée.”

Exercice 5

Coeur connexion

On va pratiquer ensemble durant tout ce chapitre des exercices pour se connecter et ressentir pleinement l'énergie de la gratitude. Aujourd’hui on s’entraîne ensemble sur l’ouverture du cœur. Tu peux retrouver cet exercice en audio dans la formation EPR.

Je t’invite à respirer avec moi. Mets une musique si tu le souhaites, installe-toi confortablement et commence tes respirations.

Tu inspires à fond, fermes les yeux, inspires expires encore 10 secondes

Et tout en inspirant, expirant, tu vas penser à une première chose pour laquelle tu as de la gratitude. Qu’est-ce que tu as dans ta vie quie rien que d’y penser te permet de te sentir rempli de l’intérieur. Ça peut être quelque chose de petit comme de plus grand.

Et alors que progressivement, une chose te vient, qu’elle soit précise ou non, tu peux simplement ressentir ce que ça fait dans ton corps. De te connecter avec une chose pour laquelle tu as un peu de gratitude. Et en faisant ça, je t’invite à mettre de l’attention sur tes pensées, sur comment l’énergie circule à l’intérieur de toi, que ce soit clair ou non. Ou peut-être juste tes sensations, peut-être des zones qui se tendent et ou les zones qui se détendent. D’observer ton rythme respiratoire et de simplement répondre à la question : quand tu te connectes à ce souvenir, ou cet élément, comment tu te sens ? Et à voix basse, de murmurer le mot qui te vient. Ça peut être de la confiance, de l’amour, de la gratitude, ça peut être de la sérénité, de la paix intérieure ou tout autre mot qui te parle.

Inspire avec le nez, expire avec la bouche en mettant de la conscience sur ce que tu ressens quand tu expires. Inspire avec le nez, expire calmement avec la bouche en mettant de la conscience sur ce que tu ressens à l’intérieur de ton corps, expire. 

Tout en continuant d’inspirer, d’expirer, je vais t’inviter à te connecter à une deuxième chose pour laquelle tu as de la gratitude, un souvenir. Un souvenir qui peut être proche ou lointain. Et qui, le simple fait de t’y connecter, augmente ton niveau de bien-être à l’intérieur de toi. Ton sentiment d’être rempli, d’être privilégié.

Et alors que tu inspires et que tu expires, c’est comme si ce souvenir s’approchait de toi, que tu en aies conscience ou non. Et alors que tu te connectes à ce souvenir, de porter attention sur comment l’énergie circule à l’intérieur de toi, comment tu respires, comment est-ce que tu bouges, comment est-ce que tu te parles ? Et d’utiliser pour ça la musique qu’il y a en arrière plan pour intensifier l’énergie et répondre à ma question : quand tu connectes à ça, comment tu te sens ? Le simple mot qui te vient. Super

Et même si c’est la même question, de te laisser surprendre par ta réponse. Et quand tu te connectes à cette émotion qu’on appellera état n°1, comment tu te sens ? Et de laisser le mot qui te vient sans chercher à comprendre. Voilà super, juste le mot qui te vient.

Et tout en disant ce 2ème mot, c’est comme si tu laissais aussi un peu plus de place à ce 2ème état interne à l’intérieur de toi. Aux couleurs, aux sons, aux bruits qui sont représentés par ce moment, par ce deuxième souvenir. Super.

Et tout en inspirant et expirant, de connecter comme ça à un 3ème souvenir, idéalement encore plus fort ou sinon simplement ce qui te vient. Un 3ème souvenir dans lequel tu es pleinement dans la gratitude. Plein d’amour, rempli. Tu t’es senti chanceux, privilégié. Tu peux laisser ce souvenir venir à toi et alors qu’il vient de simplement observer : comment est-ce que tu te tenais ? Comment tu respirais ? Comment tu bougeais ? Quels étaient les gestes que tu faisais ? La position de tes yeux ?

Et là comme ça, sans réfléchir, spontanément, qu’est-ce que tu te disais à toi-même  dans cet état là ? Et alors que tu inspires et que tu expires, tu peux simplement donner une couleur à ce 3ème état interne, ce 3ème souvenir. Ok et alors que tu as la couleur, d’inspirer, expirer toujours les yeux fermés et de visualiser comme une bulle de couleur autour de toi. Et d’imaginer qu’à chaque inspiration, à chaque expiration, c’est comme si tu intensifiais cette bulle de couleur. Cette bulle représente cet état interne.

Et tout en étant dans cette bulle qui se forme consciemment, même par ton inconscient, de répondre à cette question : quand tu connectes à ça, comment tu te sens ? Super. Tu peux laisser cet état interne arriver et s’intensifier dans ton corps. Tu peux inspirer, te redresser, lâcher le dossier de la chaise si tu es assis et ouvrir le plexus solaire. Comme si ton plexus solaire était tiré par un fil d’or vers le haut. Mettre les épaules légèrement vers l’arrière et sortir un son d’expiration type ahhh et sentir simplement ce que ça fait en toi d’expirer comme ça. 

Et alors que tu te connectes à chacun de ces souvenirs de gratitude, spontanément, quand tu te connectes à ça, comment te sens ? Super. Et tout en étant connecté à cet état interne, spontanément, comment tu te sens ? Le mot qui te vient. Ça peut être le même ou plus souvent un mot différent. Et alors qu’un mot différent arrive,  prendre le temps de ressentir la présence ou la sensation de ce mot à l’intérieur de toi. Et tu vas répondre à nouveau : quand tu te connectes à ça, comment te sens-tu de plus grand encore ? A quoi ça te connecte de plus fort, de plus subtil comme état interne, comme émotion ? Sans chercher à comprendre le mot qui te vient. Et de le ressentir. Super. 

Alors que tu es connecté à ça, quelle différence ça peut faire dans ta vie en étant de plus en plus souvent connecté à cet ou ces états internes ? Quelle différence ça peut faire dans ton couple, dans ta vie, dans tes finances, dans ta carrière, dans ton bien-être, quelle différence ça peut faire ?

Et tout en inspirant, expirant, tu vas maintenant te connecter à une personne pour qui tu as de la gratitude, une personne dont tu te dis que tu as de la chance de l’avoir dans ta vie. Tu peux prendre tout le temps que tu désires, laisser son visage apparaître devant toi. Peut-être entendre le son de sa voix, voir les expressions de son visage et sentir à l’intérieur de toi, idéalement dans ton cœur combien tu te sens rempli et riche quand tu vois la présence de cette personne dans ta vie. Et spontanément de répondre à ma question : quand tu te connectes à ça, comment trouves- tu ta vie ? Super.

Je t’invite à inspirer de nouveau, à redresser la poitrine. Et expirer en regardant légèrement vers l’horizon les yeux fermés. Et d’imaginer que si on était au dernier jour de ta vie, tu aimerais lui exprimer quelque chose. Au dernier jour de ta vie, qu’est-ce que tu aimerais dire à cette personne ? Ça peut-être une phrase toute simple mais pourtant si puissante comme « je t’aime », « merci ». Eet si d’ailleurs tu n’en a aucune qui te vients, expérimente de dire « je t’aime », « merci » le plus calmement possible, pour le ressentir pleinement.

Je vais t’inviter à inspirer, expirer et là spontanément de redonner une chose pour laquelle tu as de la gratitude dans ta vie dans le présent, en ce moment. Quelque chose qui enrichit ta vie, quelque chose de simple comme peut-être avoir internet, l’eau courante, l’électricité, ou peut-être quelque chose de plus fort comme le fait d’avoir des enfants, une femme, un mari. Peut-être la chance d’avoir le métier que tu fais, d’être en sécurité dans ton pays. Ou une petite chose dans ton corps que tu aimes.

Inspire pleinement, le maximum que tu peux, tiens ton inspiration et expire calmement en ouvrant les yeux.

Pose ta main sur ton cœur et prends le temps de te remercier d’avoir pris ce temps pour toi-même, pour le bien-être et le bonheur que tu te donnes aujourd’hui. Si ce n’est pas déjà le cas, j’ai la certitude qu’avec le temps tu sentiras l’abondance de la vie irradier en toi. Tu es sur le bon chemin et si tu vois encore quelques obstacles, de la souffrance, tant mieux, tu n’es pas seul, on avance ensemble et je te partage les clés pour te recentrer vers l’essentiel. 

Si tu n’as pas senti grand-chose, tout va bien, des personnes doivent le faire plusieurs fois avant d’avoir l’ouverture de cœur. Si ça a été intense pour toi, pense à t’ancrer dans le sol.

4. Mettre fin à ta souffrance

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Les quatre sources de la souffrance

Il existe quatre sources principales de souffrance

Source 1

Une attente irréaliste par rapport à la vie, à soi ou aux autres

C’est par exemple, la personne qui attend que son conjoint se comporte en désaccord avec une loi biologique ou avec ses valeurs : “J’attends qu’il soit uniquement et tout le temps de bonne humeur, j’attends qu’il fasse passer la famille et non son travail en priorité absolue. J’attends qu’il y ait moins de pression terrestre sur mes épaules, j’attends que la Terre se comporte autrement”. C'est impossible donc tu souffres. Attendre que la vie n’apporte que du soutien et pas de challenge est une cause de souffrance pour beaucoup de gens. 

Nombre d’entre eux s’intéressent au développement personnel, font des formations sur le bonheur et le bien-être avec le fantasme et l’illusion qu’ils vont pouvoir éradiquer la souffrance. Or ce n’est pas le désir du sage ou du maître, c’est le désir du bébé qui veut fuir la souffrance car il n’arrive pas à y trouver du sens. 

C’est la raison pour laquelle le seul problème, c’est de croire qu’on a un problème. Il nous est difficile de comprendre le sens de la tristesse, des regrets, de la souffrance, pourtant il y en a un. Le problème ce n’est pas l’hiver, le problème est de croire que l’hiver est un problème. Ces personnes passent leur temps à se dire « je serais heureux quand ce sera l’été » et quand ils sont en été se disent « c’est horrible, c’est bientôt l’automne » ils ne profitent pas de ce qu’il est en train de se passer.

Source 2

Altérer ou changer sa focalisation

J’ai le choix de me focaliser sur certains éléments et en fonction d’où je place mon regard, je ne vais pas me sentir pareil. 

Quand j’allume la télé, je fais le choix de regarder un reportage sur les enfants mal nourris et mal traités ou de regarder le même reportage tourné par une association qui aide les enfants malnutris dans le monde. C’est le même sujet, abordé avec un autre focus : mon ressenti au visionnage est différent.

Je suis en souffrance lorsque je me focalise sur le fait que je suis impuissant. Lorsque, je regarde tous les endroits où je n’ai pas de pouvoir, comme la météo, le fait que cette personne soit une femme, ait telle couleur de peau... Je me focalise sur des choses auxquelles je ne peux rien changer et cela crée de la souffrance. , mais je peux en faire quelque chose !

Réalise que tu te focalises sur ce que tu perds, ou du moins là où tu perçois de la perte

Exemple : on te dit qu’on va te donner 10 000€, puis tu n’en reçois que 1 000€. Tu vas te focaliser sur 9 000€ de perte, qui ne sont même pas perdus, au lieu des 1 000€ qu’on t’a donnés. Idem, les gens se focalisent sur « j’ai perdu ce job, cette relation, je me sens mal ». Or tu ne peux pas perdre sans gagner, c’est une loi chimique, physique. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Si tu ne regardes qu’un élément de la vie, c’est normal de tse sentir mal.

Source 3

 Les perceptions

La focalisation c’est vraiment je regarde un aspect. Les perceptions concernent plutôt la façon dont je perçois la scène dans son ensemble, comment je regarde la scène. C’est une question de contraste. C’est lié : ils ont des attentes irréalistes et ils focalisent leur attention sur ce qu’ils n’ont pas. Nos perceptions régissent comment on se sent.

La solution c'est de changer l’histoire, reframer mon état interne même si le fait reste le même. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire pour les situations qu’on envie, ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas être en colère ou s’insurger mais de ne pas s’y attarder. La notion de l’attachement dans les perceptions est une énorme cause de souffrances. Je m’attache et je deviens l’objet de mon attention : “Je suis parce que j’ai de l’argent, je suis parce que j’ai un partenaire.” 

Quand ça ne se passe pas comme voulu, on a l’impression de perdre qui on est, de perdre une partie de nous. En parallèle, on ne voit pas tout ce qu’on gagne car on s’attache à une unique manière d’expérimenter la vie et on ignore la possibilité qu’une autre manière nous correspondrait davantage. Quand tu réalises que la forme peut évoluer, tu as moins peur. J’avais peur d’être trompé par Julie, or ce n’est pas Julie qui me remplit mais la façon dont je perçois notre relation.

Source 4

 La projection dans le futur, l’histoire que je me raconte et projette

Tu apprends une nouvelle qui te bouleverse, une histoire de tromperie, de maladie, quelque chose de douloureux, qui te mets par terre parce que ce que tu en perçois est horrible. Tu ne vois pas physiquement l’origine de ta souffrance mais ce que tu projettes d’elle. Imagine que le temps s’arrête à ce moment et que as la capacité de voir l’image globale.  Parce que tu vis cette douleur aujourd’hui, tu as la garantie de l’univers que d’ici les 2 prochaines années tu vas rencontrer quelqu’un d’autre que tu vas aimer, qui t’aimera, qui te correspondra plus et que tu vas inspirer plein de gens...  Imagine ça. Est-ce que ça changerait comment tu vis cet événement ? Bien sûr ! Ça changerait tout car malgré la souffrance tu aurais de l’espoir, de l’inspiration, de l’excitation pourquoi pas, simplement parce qu’on a modifié comment tu te projettes dans le futur. On souffre parce qu’on part du présent, on le distord et on se raconte une histoire comme quoi ça va être horrible et on se fait souffrir tout seul sans raison. 

Tu as raté un entretien et tu pars dans ton délire que c’est toujours pareil, c’est jamais pour toi. Parfois tu fais ça alors même que tu n’as pas les résultats, tu projettes que ça va impacter ton couple, ta famille, ton chien… tu crées un délire à partir de rien et tu souffres à partir d’une idée !

Le point commun de ces 4 sources tu l’as compris c’est de percevoir plus de pertes que de gains. Je peux ressentir de la douleur, mais je ne peux pas souffrir quand j’équilibre mes perceptions. Je ne peux pas souffrir quand je perçois autant de souffrances, de chaos et de challenges que de plaisir, d’ordre et de soutien.

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La triade antidote

Une triade antidote quand je suis dans la souffrance. 

  1. La physiologie : change ta physiologie
  • Bascule le cerveau sur une onde Alpha. Observe la manière dont tu respires : lente et profonde, inspire 5s – tiens 5s – expire 5s – tiens 5s.
  • La posture : ouvre les épaulesouvre épaules, détend le ventredétend ventre, regard vers l’horizon, gorge libérée, je suis ouvert, je détends mon visage et mon cou. On inspire et on expire en visualisant qu’on expulse notre mal être. 
  • Tu peux localiser ton mal être, donne lui un nom, une couleur, une forme, touche-le et visualise que tu le fais circuler. Poser l’intention d’avoir des réponses de « que veut me dire cette partie de moi ? »
  1. Le focus : ce sur quoi je porte mon attention
  • Qu’est-ce qui est magique dans ma vie ? Aau moins 2 choses !
  • Mettre en perspective : regarder tes problèmes dans le temps et voir les contrastes pour relativiser., o Ont-ils un si grand impact que ça dans ta vie ? Ou bien est-ce, c’est un challenge pour me faire grandir ?, tout va bien. 
  • Le sens : qu’est-ce que j’apprends, comment je grandis, comment je sers, quelle histoire je me raconte.
  • La manière dont je me parle, le langage  : “Qui ne connaît pas le pouvoir des mots, ne connaît pas le pouvoir des hommes.” Confucius
  • Les affirmations et les questions : ressentir les affirmations et pour les questions vraiment être impliqué pour trouver les réponses (pas le caprice mais impliqué : je m’aime, je suis fier de moi, j’ai les ressources en moi pour pouvoir me libérer, je reprends mon pouvoir, je peux me libérer, je suis 100% responsable de mon expérience, qu’est-ce que je suis prêt à faire dans le but que la situation se passe comme je le souhaite ? Qqu’est-ce que je suis prêt à arrêter ? Qqu’est-ce que je peux apprécier dans cette situation ? Ccomment je peux apprécier le processus ?
  1. Comment célébrer la vie et l’importance du jeu
  1. Tendance à être victime. À subir la vie et les événementsévènements dans une perception d'échec.
  2. Passage de la victime à la personne qui combat. PrisePris de conscience de sa responsabilité et ses aptitudes pour commencer à changer les choses une par une.
  3. Voir la vie comme un jeu : on joue avec ses forces et ses faiblesses, on s’amuse avec les cartes que la vie nous a données. Ça devient plus fluide : oOn sirote la vie.

On a tendance à compliquer le fait d’être heureux : il nous faut beaucoup plus de critères pour être heureux et 1 ou 2 seulement pour être malheureux. Il faut des « et » pour être heureux et des « ou » pour être malheureux. Inverse le processus ! Dans chaque situation tu as toujours les 4 types de cadeaux.

Exercice 6

Solutions

Prends une situation qui a été difficile pour toi dans lea passé et demande toi : 

Sur quoi était branché ton focus ? 

Quelles questions tu te posais ? 

Quelles affirmations tu disais ? 

Où est-ce que tu percevais de la perte ? 

Quel sens tu donnais à ça ? 

Quelle histoire tu te racontais par rapport au futur ? 

Comment cet événement allait impacter le futur dans ta tête à l’époque ?

Maintenant que tu as analysé ta stratégie de création de souffrance, il est temps de trouver des solutions pour la transformer. Fais la triade antidote puis enchaîne avec la visualisation de la gratitude d’hier.

Écris à présent ta nouvelle histoire personnelle qui connecte ton passé, ton présent avec tes rêves et qui connecte tout ce que tu es et ce que tu as vécu.

Exercice 7

Merci papa, merci maman

Choisis un de tes deux parents, idéalement le parent avec lequel tu as, ou as eu le plus difficultés. Tu vas écrire une lettre de gratitude pour cette personne. Choisis celui pour lequel tu as le plus de charges, de pensées type “ça aurait été mieux si elle avait été autrement”. Que tu aies eu une enfance difficile ou non, nous avons presque tous une forme de frustration sourde à l’intérieur et c’est exactement ce dont on veut se libérer.

Dans les cas difficiles, si tu as été battu, abandonné, si tu as eu un parent agressif, ou face au silence, si tu as tendance à ne plus être en contact avec, si tu es très en colère contre cette personne, tu peux penser que  cet exercice ne sert à rien. 

Je te garantis et c’est prouvé scientifiquement, qu'il y a une relation directe entre ton bien-être, ta physiologie, ta santé, ta confiance, ton estime de toi et la relation que tu entretiens avec tes parents. 

Le frein qui revient souvent lorsque l’on écrit sa lettre de gratitude, c’est d’avoir l’impression de faire un cadeau à l’autre. On se dit qu’après ce qu’elle nous a fait, tout ce qui s’est passé, elle ne le mérite peut-être pas. En réalité, c’est à toi que tu es en train de faire un cadeau, en utilisant un basique neurologique. La lettre de gratitude est puissante dans le simple fait d’écrire à la personne, tu n’es pas obligé de l’envoyer ensuite. 

L’objectif n’est pas d’améliorer la relation avec cette personne, même si ça en a le pouvoir :

c’est te libérer du poids conscient mais surtout inconscient, que tu le veuilles ou non, lié à cette personne

L’objectif est d’écrire une lettre de gratitude qui commence par “Merci papa”, ou “Merci maman”. 

J’ai conscience que c’est un exercice difficile, mais j’ai accompagné des personnes battues, quittées, abandonnées, violentées, agressées, critiquées, humiliées et qui en faisant l’exercice se sont vraiment libérées. Certaines personnes ont dû le faire en plusieurs fois. Encore une fois, il ne s’agit pas de devoir donner la lettre mais de pouvoir se libérer.

Si le Merci est trop fort maintenant, commence par une lettre de pardon à la personne. Dans tous les cas, c’est une lettre de libération.

Merci papa pour m’avoir soit appris ça, soit enseigné ça, soit donné ça, soit partagé ça… J’ai appris ça, peut être de manière indirecte mais je réalise aujourd’hui, en étant le plus objectif possible, qu’en étant absent, tu m’as entraîné à savoir me gérer moi-même et c’est une des choses que j'apprécie le plus dans mta vie...

Si tu n'y arrives pas, c’est peut être que tu ne veux pas t’avouer qu’il y a un lien entre la personne, source de notre souffrance et ce qu’on aime dans notre vie. 

Si tu veux te libérer, si tu veux passer à un autre niveau, c’est indispensable que tu connectes les points. Les zones de souffrance de notre vie sont du même ordre que les zones de plaisir qui ont aussi façonné notre vie.

Mon père a été abandonné et qu’il l’avoue ou non (je ne lui ai jamais demandé) ça a forcément fait grandir en lui, la force de s’accompagner par lui-même, de se prendre par la main, d’être autonome. Ça a généré plein d’inconvénients, on ne les renie pas et on n’est pas en train de s’aveugler, mais on est en train de voir les choses de manière intégrale, telles qu’elles sont. Il a mis une hyper présence avec son fils, il en a été étouffant mais il a été présent avec son fils, nous n’aurions pas notre relation s’il n’avait pas eu cette enfance. Il a une extrême empathie avec ceux qui ont eu une enfance difficile… donc merci papa, merci maman.

Si tu as eu une belle enfance, une belle relation, elle mérite aussi des remerciements. Merci pour le cadeau, pour le regard, pour cette petite attention, pour ton soutien, de m’avoir donné un toit, ton amour, des études…

Si tu commences à te rendre compte que non, c’est trop dur, trop fort voici comment faire : 

  • Note 5 lignes juste de “pardon et je te pardonne pour [telle raison] et rajoute 2-3 lignes de “merci”. Que tu te l’avoues ou non, chaque chose dans ta vie t’a fait grandir, a façonné qui tu es. 

Maintenant tu as le choix de faire partie de : 

  • Ceux qui refusent de voir que leur vie est de leur côté, qui sont persuadés qu’ils ont la poisse, que la vie peut être difficile, voire horrible. 
  • Ou alors, être de ceux qui se disent : ok la vie elle peut être difficile mais elle  la vie est à mon service, elle est là pour me faire grandir, m’aider à réaliser mes rêves, me pousser à devenir l’homme ou la femme que je rêve de devenir. 

Qui a raison entre les deux, je ne peux pas te le dire. Ce que j’affirme maintenant, c’est ce que je sais de manière factuelle : la personne qui est persuadée qu’elle a eu le père “parfait” pour elle, peu importe ce qui c’est passé, a plus de détermination, de bien-être, de courage et de magnétisme. 

Tu as la possibilité de te libérer aujourd’hui. De développer de la confiance à un niveau surréaliste. Ça prendra peut-être 1h, 1 semaine, 1 mois, 1 an, 10 ans mais si tu restes concentré là-dessus, fais moi confiance, les résultats et les bénéfices vont se générer à court, moyen et long terme, au-delà de ce que tu imagines.

Exercice 8

Le tout pour le tout

Si tu te sens d’aller plus loin, appelle la personne et lis ta lettre. 

N’attends pas en revanche d’avoir un retour particulier. Si tu écris la lettre pour obtenir de l’amour, ça fera l’inverse. Si tu écris pour que la relation s'améliore, ça sera neutre. Offre cette lettre comme un cadeau que tu te fais et un cadeau à la personne. 

Tu peux écrire une version pour toi-même et une version raccourcie pour la personne. Si la personne n’a pas l’habitude de t’entendre exprimer des choses intimes, mets-y les formes, explique le contexte, ça peut être un vrai moment de partage : “J’ai fait un exercice, je voudrais partager le résultat, tu n’es pas obligé de répondre…” 

Tu peux aussi attendre de lui lire en face. Mais j’insiste ne le fais pas en voulant combler le truc du petit garçon ou petite fille en obtenant quoi que ce soit comme amour de leur part car tu risques de générer l’opposé. Et il ne s’agit pas de déguiser une lettre d’insultes par une lettre de gratitude, ce n’est pas merci d’avoir été un enculé mais des mercis sincères. Et c’est ok si c’est difficile et que tu mets des semaines à l’écrire mais fais-le.